Depuis plusieurs années, de plus en plus de Français se tournent vers les médecines douces et naturelles. On les distingue de la médecine classique par leurs approches différentes, plus naturelles et centrées sur la globalité de la personne traitée.
En effet, on peut définir la médecine douce par le fait de considérer le corps dans son entièreté et non morceaux par morceaux. Il est donc possible d’être amené à traiter une pathologie dans une autre zone du corps de celle où se trouve la douleur.
Par exemple, des maux de ventre peuvent être causés par une pression de la cage thoracique liée au déplacement d’une vertèbre, ce qui provoque une pression sur votre estomac.
Il existe quelques dizaines de médecines ou thérapies naturelles et c’est parfois difficile de s’y retrouver. Voyons ensemble quelques-unes des principales disciplines de ces approches.
La naturopathie
La naturopathie est un ensemble de soins naturels et biologiques qui vise à stimuler l’auto-guérison et/ou rétablir les maux. Elle travaille sur l’individu en tant qu’être global et pas uniquement sur le plan physique. Un naturopathe va donc également considérer que l’origine d’un mal peut parfaitement être d’origine psychologique ou émotionnelle. La naturopathie se base sur cinq fondements principaux :
Le vitalisme :
Cette philosophie considère que nous possédons tous une énergie vitale et qu’il faut en prendre soin. Au fur et à mesure du temps et suivant notre rythme de vie, elle s’épuise. Il faut donc la régénérer et le naturopathe vous aidera à le faire. Vous allez avoir de meilleures défenses immunitaires ou encore une meilleure cicatrisation grâce à son renouvellement.
La naturopathie n’est pas la seule à utiliser le vitalisme, les homéopathes, les magnétiseurs, les ostéopathes et bien d’autres sont fidèles au vitalisme.
L’humorisme :
L’humorisme signifie l’étude des humeurs qui circulent dans notre corps. Ces fluides et liquides nourriciers représentent une grande partie du poids de notre corps. On y retrouve les acides aminés, les oligo-éléments ou encore les vitamines. Il faut donc que leur circulation se fasse sans problèmes. C’est donc sur ces fluides et leur circulation que va intervenir le naturopathe.
L’hygiénisme :
L’hygiénisme est l’ensemble des pratiques et principes menant à une meilleure qualité de vie. Ce principe se scinde en trois pratiques principales.
La première est l’hygiène alimentaire qui rassemble les cures, les diètes mais surtout qui prône une bonne alimentation, vivante et variée.
La seconde est l’hygiène neuropsychique qui part du principe qu’il faut se sentir bien dans sa tête et dans son cœur pour être en bonne santé.
La troisième est l’hygiène corporelle. Elle regroupe aussi bien l’activité physique en éliminant les toxines mais aussi la propreté du corps avec la prise de bains.
Le causalisme :
Cette méthode vise à traiter la cause des maux et non les symptômes car un mal peut avoir de nombreuses causes sous-jacentes. Vous pouvez prendre le même exemple que dans l’introduction.
L’holisme :
Du grec “holos” qui signifie “tout”, “entier”. Un naturopathe ne traite pas que physiquement une personne mais aussi psychologiquement. En effet, un problème peut venir d’une cause émotionnelle ou encore d’un événement passé enfoui et oublié, sans oublier l’aspect energétique.
L’homéopathie
L’homéopathie est une pratique basée sur le principe de similitude, c’est-à-dire, il faut être soigné par ce qui ressemble à la maladie. Fondée en 1796 par le médecin Allemand Samuel Hahnemann, elle repose sur trois grands principes.
Le principe de similitude :
L’homéopathie vise à traiter une maladie en administrant à la personne touchée des substances, qui, à fortes doses, auraient provoqué les mêmes symptômes.
Le principe d’individualisation :
Le choix d’un remède homéopathique se fait en fonction des symptômes à traîter mais pas que. En effet, la globalité de la personne entre également en jeu. En effet, en fonction du rythme de vie d’une personne ou encore de ses goûts, le traitement peut varier.
Le principe de dilution infinitésimale :
Pour produire un médicament homéopathique, on utilise une substance active mais elle est extrêmement diluée. En homéopathie, on parle en CH qui est le degré de dilution. 1 CH équivaut à une dilution de 99 fois de la substance active dans un volume. Cela représente, pour vous faire une idée, d’un centilitre d’eau dans une bouteille d’un litre. Vous pouvez répéter l’opération pour atteindre les 2 CH et ainsi de suite. Les dilutions vont de 4 à 30 CH.
L’acupuncture ou acuponcture
L’acupuncture est l’une des pratiques fondatrices de la médecine traditionnelle chinoise. De petites et fines aiguilles viennent se planter à des endroits très spécifiques de notre corps pour fluidifier l’énergie vitale. Il existe plus de 361 points répartis sur quatorze méridiens du corps. Ces points sont repérés suite à un diagnostic énergétique du corps basé sur plusieurs éléments.
L’ostéopathie
Peut-être la médecine alternative la plus connue du grand public, l’ostéopathie consiste en la manipulation de zones du corps avec les mains. Le patient est, là aussi, vu dans sa globalité pour ne pas traiter que les conséquences mais aussi les causes. L’ostéopathie est particulièrement conseillée pour lutter contre les rhumatismes, les entorses, les vertiges, migraines et bien plus encore.
La réflexologie
La réflexologie est l’usage de massages sur des zones réflexes pour traiter des maux. On a tendance à penser que la réflexologie se passe au niveau de nos pieds mais pas forcément. Il existe également la réflexologie palmaire, des mains ou encore la réflexologie faciale, du visage.
Faisant aussi partie de la médecine traditionnelle chinoise, la place du pied est au centre de cette pratique. Le pied serait la représentation de notre corps en miniature, chaque zone aurait sa correspondance.
L’application de pressions sur des zones enverrait des stimuli nerveux aux endroits où apparaissent les tensions. Il est possible d’agir sur tout type de tension dont la tension nerveuse, musculaire ou encore viscérale.